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Des Kurdes prennent le contrôle de deux villes dans le nord-est de la Syrie


Samedi 10 novembre 2012 à 13h10

BEYROUTH, 10 nov 2012 (AFP) — Des combattants kurdes ont pris le contrôle dans la nuit de vendredi à samedi de deux villes du nord-est de la Syrie après le départ des forces gouvernementales, ont rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) et des militants.

Vendredi, non loin de là, les rebelles syriens ont de leur côté pris la ville de Rass Al-Aïn, après des combats féroces avec les forces du régime, d'après l'OSDH et des militants. Cette ville compte un poste-frontière pour piétons, qui ouvre occasionnellement pour les fêtes religieuses.

Des combattants du Comité de protection du peuple kurde "ont pris le contrôle de Derbassiyé et de Tal Tamer (BIEN Tamer), après avoir encerclé pendant de longues heures les deux QG de la police et des sièges des renseignements des militaires et de la sécurité de l'Etat dans la province de Hassaka", a déclaré à l'AFP le président de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.

Le comité de protection du peuple kurde est le bras armé du Parti de l'Union démocratique kurde (PYD), la branche syrienne du Parti des travailleurs du Kurdistan (rebelles kurdes en Turquie).

D'après l'OSDH, des habitants ont participé à l'encerclement et aux négociations avec les forces gouvernementales, qui ont finalement accepté de se retirer pour éviter des combats.

Les combattants kurdes ont également pris le contrôle à Derbassiyé d'un petit poste-frontière avec la Turquie, selon l'OSDH.

Dans la province de Hassaka, le régime ne contrôle désormais plus que les deux grandes villes de Qamichli et Hassaka.

Interrogé par l'AFP, le président de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane, a indiqué que les forces gouvernementales n'avaient par ailleurs désormais plus le contrôle que de deux postes-frontières avec la Turquie, ceux de Qamichli -qui est fermé- et de Kesseb, près de Lattaquié.

Les informations ci-dessus de l'AFP n'engagent pas la responsabilité de l'Institut kurde de Paris.